Le pailebot (ou goélette) Miguel Caldentey est aujourd'hui le plus gros voilier faisant l'objet d'une restauration sur le littoral méditerranéen français.
Depuis 2008, la renaissance de cette embarcation construite à Palma de Majorque (îles Baléares) entre 1913 et 1916 est initiée par un syndicat intercommunal à vocation unique (SIVU). Ce groupement associe les villes d'Argelès-sur-Mer et de Port-Vendres.
Pour l'heure, les travaux de restauration se poursuivent au chantier école de Mandirac (Aude).
La restauration a le vent en poupe
Elle a sensiblement avancé au cours des derniers mois.
Le retour de la goélette dans les eaux catalanes où seront finalisés les travaux est même envisagé pour la fin 2018 dans le port de Port-Vendres.
Une réflexion est menée sur le mode d’exploitation
Mais force est de constater qu’une nouvelle dynamique est insufflée par des partenaires (institutionnels, associatifs, etc.) semblant bien décidés à faire du
Miguel Caldentey un séduisant ambassadeur de la Catalogne nord.
Une réflexion approfondie sur les possibles modes d'exploitation du navire a été confiée à Marc Ronet. Cet architecte naval a participé à la réhabilitation de la prestigieuse
Hermione.
Suite à l’étude technique et financière qu’il vient de mener, il conclut que seule une exploitation mixte combinant les activités de fret et de plaisance selon les opportunités saisonnières permettra une exploitation commerciale viable du navire.
Le projet semble d’autant plus séduisant qu’une société spécialisée dans le transport de marchandises à la voile s'est d'ores et déjà montrée fortement intéressée pour l’exploitation future de la goélette.
Plus d’infos : 04 68 82 60 94 (secrétariat du SIVU Miguel Caldentey)
Les principales caractéristiques de la goélette
Longueur totale entre la poupe et la proue : 24,62 mètres.
Largeur hors tout : 6,55 mètres.
Creux : 2,38 mètres.
Construction traditionnelle en pin.
Deux mâts, 497 mètres de voilures.
Propulsion mécanique par deux hélices.