Un nid "4 étoiles" pour les cigognes à Valmy
Publié le 31/03/2021
Depuis quelques années, un, puis deux couples de cigognes se sont installés à Argelès-sur-Mer. Joseph Hiard, du Groupe ornithologique du Roussillon, observe même l’installation du dernier dans la partie de plaine.
Le premier couple a fait son nid dans un cèdre de l’Atlas du parc de Valmy. Afin de faciliter l’installation d’un autre couple, les services techniques de la ville viennent de placer une plateforme sur un site propice à la nidification, en périphérie du parc. Cet habitat, imaginé, fabriqué et installé par les ateliers municipaux, a requis un engin élévateur afin de prendre place à plus de 6 mètres de hauteur, en cime de cyprès. Cette opération se rattache à la politique pour la biodiversité, notamment animale, engagée par la municipalité. Le processus exige expertise et patience, en accord avec les équilibres naturels.
Portrait des cigognes
Les cigognes affectionnent les zones humides, des milieux qui ont progressivement disparu de notre département. Elles se replient généralement sur les bassins de rétention des eaux pluviales, à la recherche des batraciens ou écrevisses de Louisiane (une espèce invasive), qui constituent une part importante de leur régime alimentaire. Ces oiseaux ne rechignent pas à chasser les rongeurs et les serpents, notamment après les épisodes de fortes pluies.
Il ne reste plus qu’à espérer que nos “tourtereaux” investissent ce nid “quatre étoiles”, à la façon d'un confortable hôtel, pour la venue de petits cigogneaux argelésiens.
Photographies : Joseph Hiard, Groupe ornithologique du Roussillon.
Le premier couple a fait son nid dans un cèdre de l’Atlas du parc de Valmy. Afin de faciliter l’installation d’un autre couple, les services techniques de la ville viennent de placer une plateforme sur un site propice à la nidification, en périphérie du parc. Cet habitat, imaginé, fabriqué et installé par les ateliers municipaux, a requis un engin élévateur afin de prendre place à plus de 6 mètres de hauteur, en cime de cyprès. Cette opération se rattache à la politique pour la biodiversité, notamment animale, engagée par la municipalité. Le processus exige expertise et patience, en accord avec les équilibres naturels.
Portrait des cigognes
Les cigognes affectionnent les zones humides, des milieux qui ont progressivement disparu de notre département. Elles se replient généralement sur les bassins de rétention des eaux pluviales, à la recherche des batraciens ou écrevisses de Louisiane (une espèce invasive), qui constituent une part importante de leur régime alimentaire. Ces oiseaux ne rechignent pas à chasser les rongeurs et les serpents, notamment après les épisodes de fortes pluies.
Il ne reste plus qu’à espérer que nos “tourtereaux” investissent ce nid “quatre étoiles”, à la façon d'un confortable hôtel, pour la venue de petits cigogneaux argelésiens.
Photographies : Joseph Hiard, Groupe ornithologique du Roussillon.